Périph'Strip

Périph'Strip

Souviens-toi du temps où nous étions nomades

Périph’Strip est un projet initié par le collectif Urbain, trop urbain en 2012. Expérience psychogéographique en terre toulousaine, parcours à pieds sur le périphérique intérieur, Périph’Strip décrit la courbe d'un univers en marge de notre monde commun. Par des pratiques artistiques variées, l'excursion urbaine invente des paysages, des habitants et des rêveries. Les 35 km de rocade dessinent ainsi un « strip » inédit, un cheminement poétique au cœur de notre condition urbaine…


Les manifestes

On marche, et pendant qu’on marche, les raisons de marcher affermissent nos pas. L’horizon qui roule s’étoile des bannières de nos prédécesseurs. Par ces manifestes nous entrons dans la longue théorie des artistes des marges… à lire en 6’40 !

Manifeste proféré la première fois le 15 mars 2013, à l’espace modulable Bakélite.
(Pechakuchanight #2, organisée par les Xpedit)

POUR UNE SYMPHONIE PAYSAGÈRE

Le temps de monter sur l’estrade faite en bois de palettes, un silence solennel s’installe et chacun se souvient pour soi de ces quelques phrases du film Stalker de Andrei Tarkovski.

« La zone est peut-être un système très complexe de pièges... Je ne sais
pas ce qui s’y passe en l’absence de l’homme, mais à peine arrive
quelqu’un, que tout se met en branle... La zone est exactement comme
nous l’avons créée nous-mêmes, comme notre état d’âme... Je ne sais pas
ce qui se passe, ça ne dépend pas de la zone, ça dépend de nous. »

Au pied de l’estrade se tiennent des Stalkers en posture d’observation flottante, caractéristique de la marche paysagère.

Et le Parleur prend la parole dans le défilement implacable des images au rythme d’une image toutes les 20 secondes.

Périph’Strip, c’est notre symphonie paysagère. Il y a une histoire du goût du paysage. Pensez à l’apparition du paysage dans la tradition romantique. Il y a eu un temps où la montagne, par exemple, c’était un spectacle obscur et détesté. C’est dans les Confessions de Rousseau qu’on trouve l’éloge de la montagne qui a tout changé du regard qu’on porte sur elle.

Que s’est il passé ? Il s’est passé que tout un répertoire de valeurs, de tonalités affectives et d’attachements a construit l’émotion paysagère qui imprègne la montagne aujourd’hui, en tout cas dans notre culture occidentale. Il s’est passé que son chaos est devenu pour nous un spectacle sublime, et aussi un art de la surprise pour le marcheur.

Nous aussi, nous tous qui sommes peu ou prou nés avec le choc pétrolier et en sommes les héritiers, nous avons des paysages qui sont en suspens esthétique. Ce sont des paysages qui cherchent leurs admirateurs et leurs poètes, des paysages qui attendent leur registre contemporain de valeurs et de tonalités.

Chuchoté par les Stalkers :
Adelscott, DANAO…

Alors Périph’Strip, c’est le nom de cette expérience que nous menons collectivement à Urbain, trop urbain. C’est très simple. Nous déambulons périodiquement le long du périphérique intérieur de Toulouse. Il s’agit de marcher en groupe d’amis, de randonner et de se confronter aux lieux du périph.

Chuchoté par les Stalkers :
…Coca-Cola Zéro, Gauloises bleues, VOLVIC…

C’est dans ce ruban d’asphalte, dans une orbite de béton et de goudron, que nous avons décidé de tourner. Ça représente un peu plus de 35 kilomètres à arpenter à pied, en prenant notre temps, en ouvrant une parenthèse dans le temps gagné ou perdu des automobilistes.

Chuchoté par les Stalkers :
AMADEUS PIANO, EVIAN, gobelet Mac Do « Jusqu’à lus soif », Karlsquell…

Bien sûr, ce vagabondage en territoire inhospitalier n’est pas neuf. Il y a eu par exemple le laboratoire d’art urbain Stalker, qui a randonné à Rome sur un parcours circulaire de 60 kilomètres. Il y a des héritiers de la psychogéographie situationniste qui explorent les zones, les friches, les espaces blancs des cartes IGN, à Londres, Las Vegas ou Paris.

Chuchoté par les Stalkers :
…Kinder Bueno…

Chuchoté par les Stalkers :
Sardines « Le prix garanti », odeur de merde, une fermeture éclair, laine de verre,
polystyrène, planches de bois

Que cherchent-ils ? Que cherchons-nous ? Nous cherchons la part d’effroi et de sublime du paysage urbain. Nous cherchons le non cartographié, le délaissé, le traversé du commun sans y regarder. Comme disait Perec, « nous passons d’un espace à un autre sans songer à mesurer, à prendre en compte ces laps d’espace ».

Eh bien ces laps d’espace du périph, nous les parcourons et les étudions. Parce que la route est une « matérialité qui pousse à la mouvance », on ne se rend pas compte qu’en elle, dans son ventre d’asphalte, quelque chose pousse et vit, qu’il y a tout un peuple dans ces confins pourtant si proches de nous.

De moins en moins chuchoté par les Stalkers :
amiante ondulée, M&Ms, Bounty, Mars, Marloboro

Nous sommes des autonautes. L’autonautique est notre science. Cette science essaye d’épuiser la texture infinie du périph. Nous désirons restituer toutes ses colorations. Et nous laissons de côté les points de raccordement ou de jonction qui justifient pourtant cette infrastructure. Nous voulons être d’ici, sans partir ailleurs.

Nous pratiquons l’énonciation piétonnière de la rocade avec tout type d’appareillage qui peut servir à consigner nos pas et archiver nos émotions paysagères. Nous braconnons et nous chassons à notre façon.

De moins en moins chuchoté par les Stalkers :
DECATHLON, pot d’échappement, AGIP…

Nous arpentons les infrastructures du périph comme des territoires choisis. Nous coupons les barbelés, nous passons dans les trous et battons la campagne du relief autostrade.

bidons d’huile

Notre itinérance est sage, elle est presque immobile au milieu du flux pendulaire des voitures et des camions, au milieu de ce cabotage incessant des véhicules autour de Toulouse.

Lancé par les Stalkers :
LU, PIM’S, « Ouvrons le champ des possibles »

Oui, l’autonautique ne définit pas un itinéraire. L’autonautique est une itinérance immobile. Elle rend l’asphalte de vitesse presque abstrait. La route dont la vocation est d’abolir l’espace le restitue alors pour un temps choisi et dans un monde neuf que nous n’avions jamais vu, jamais.

Lancé par les Stalkers :
« Goutez Appréciez », cours d’italien : 07 70 69 02 61, Carrefour

Comme disait le bon vieux Hegel, ce qui est trop bien connu est mal connu. Nous découvrons une sorte de route « parallèle » à la première, à celle qui est trop bien connue et par conséquent mal connue, une route dont la réalité s’éprouve par l’art du détour.

Le strip du périph se dessine petit à petit, il est fonction des pas que nous faisons. Nos pas sont des inscriptions. La zone ne préexiste pas à notre présence, c’est notre présence qui la rend vivante et qui en fait un terrible piège pour le regard. Le périph est notre miroir, notre incarnation, notre écriture.

Écoutez, écoutez la psalmodie du périph’ !

Longues phrases à l’harmonica.

Litanie lancée par les Stalkers :
« Goutez Appréciez », pot de yaourt, merde de chien et merdes humaines, QUICK, bas,
dentelle noire, glace « Exquise », semelle, « 100% amateur français », pull, cachets,
chiffons, Desperados, Kronenbourg
 

La Parleuse reprend, avec l’harmonica.

Tels sont les échos et la musique de ce territoire inconnu. Le braconnage du périph transforme la route en rumeur lointaine. Dans le temps suspendu de notre expédition, la route n’est plus qu’un murmure entre des archipels sauvages.

Oui, une beauté cruelle gronde derrière les ramures de ce paysage qui s’ouvre. Les champs de chardons, les décharges de pneus, le fleuve et ses ponts, les voies ferrées, les ruines sont devenus les lieux de rituels oubliés, ces rituels que nous essayons de raviver.

Périph’Strip c’est un peu tout ça, c’est notre culte urbain… trop urbain.

Manifeste proféré la première fois le 17 octobre 2014, au Couvent des Jacobins.
(Pechakuchanight #7, organisée par les Xpedit)

EPPUR’SI MUOVE !
(ET POURTANT, ÇA TOURNE !)

Salle capitulaire.

Sous la voûte la Parleuse commence déjà dans le défilement implacable des images au rythme d’une image toutes les 20 secondes.

On devine arriver de loin les Stalkers.

Nous arrêterons bientôt de tourner, chers Terriens, et il est temps pour nous de regarder en arrière pour saisir le moteur de notre démarche.

C’est qu’à force de déambuler sur les rubans qui attachent nos vies à la Terre, qu’ils soient faits de poussières ou d’asphalte, nous nous sommes rendus propriétaires des territoires que nous avons traversés.

Processus tant de fois répété par notre espèce. Le temps de découvrir un territoire, de l’explorer, de le documenter, de le sublimer, de le partager, de l’exploiter… et voilà qu’il se dérobe à nos pieds…

Car c’est cela que nous avons fait. Nous l’avouons.

Voix des Stalkers au loin : Oh yeah !

Nous avons livré une bande de terre aux regards des humains, un territoire inexploré, jusque-là laissé à la brutalité de ses accidents et aux cheminements savants des peuples nomades…

Au commencement cette surface de Terre nous semblait inquiétante et dangereuse. Tout semblait contraintes et obstacles… et c’est par goût d’aventure que nous l’avons explorée…

Humains, trop humains nous avons été.

Voix des Stalkers : Oh yeah !
Ils arrivent pour se disséminer dans la salle, parmi eux le porte-drapeau : bambou et gilet de sécurité, orange.

Et nous avons marché, marché… marché !

Et comme tous les humains, nous avons nommé, nous avons dessiné, nous avons chanté, nous avons marqué la Terre par la force de nos pieds.

Et comme certains humains nous avons inscrit dans les cavernes les signaux de notre présence passagère. Oui, cela nous l’avons fait.

Voix des Stalkers : Oh yeah !
Deux d’entre eux se mettent à tracer sur le sol les dessins des passages secrets. Les autres en posture d’observation flottante, caractéristique de la marche paysagère.

Nous avons mis en place des rituels, plusieurs parmi nous se sont mis à raconter notre légende, en dessinant, en écrivant.

Nous avons su alors que nous étions des terriens de cette terre, que nos vies prenaient sens à avancer sur des chemins que nous étions les seuls à tracer.

Peuple de nomades au nombre de six peut-être, souvent sept, nous sommes arrivés à trois photographes, quatre qui écrivent, un peintre, un dessinateur, un guitariste, un harmoniciste, trois enquêteurs… c’est que la diversité du territoire à nos pieds exigeait de nous des ruses de démultiplication.

Et nous avons été chacun un et plusieurs, soi-même et les autres…

Ayant ce territoire en partage, nous en interprétions les signaux. Nous avons composé des listes, des catalogues d’images, des carnets de dessins. Nous avons développé des espaces de sociabilité et étendu nos réseaux. Nous avons cultivé notre intérêt.

Et c’est à ce moment, oui, que nous avons cessé d’être chasseurs-cueilleurs, et que nous nous sommes sédentarisés…

Parallèlement certains ont documenté le lieu par des études minutieuses et ont découvert que ce territoire était régi par un inframonde, fait de boucles électromagnétiques et de techniques insoupçonnées… ils ont compilé leurs résultats dans un compte-rendu d’enquête qui mesure les particules que nous inspirons à l’aune de la mélancolie que nous expirons. J’ai nommé Micromegapolis…

… grande découverte pour nous alors : oui le monde était déjà habité, pensé, régi… comme si notre place avait été prévue de tout temps.

Pour la première fois nous avons pressenti que le monde qui nous avait accueilli pouvait être éphémère.

Une ombre d’inquiétude sur les visages des Stalkers.

La tentation a été grande alors d’inventer une religion permettant d’expliquer et de rendre plus acceptable ce regard omniprésent sur nos agissements.

Nous nous sommes réunis, souvent et longtemps. Faire connaitre les particularités de cette terre, y sensibiliser, en montrer l’intériorité, sa centralité paradoxale.

Nous souhaitions le recréer tel que nous l’avions découvert.

Nous avons créé des rituels qui tentent de faire revivre ce moment de communion première.

Nous déployons des poèmes et des phrases de guitare, et nous les enroulons dans des encres, projetées ou dessinées en direct.

Nous nous repassons régulièrement des images enregistrées avec une caméra… ce moment de rencontre avec l’un des habitants du périphérique, comme si on y était pour la première fois.

Nous avons inventé une langue faite de photos, d’images et de mots, spécialement forgée pour notre territoire mouvant.

Et nous avons raconté notre découverte du Périphérique intérieur… Ce livre, c’est LE livre prophétique de notre terre… celui qui diffuse la bonne parole du périphérique. Vous aussi, avec 20€ vous pourrez faire l’expérience de ses origines, de la découverte de ce monde, de ses initiations et de ses métamorphoses…

Les Stalkers reprennent : Oh yeah !

Et puis tout s’est accéléré.

Arrêt de la peinture au sol.

Nous avons organisé un pèlerinage, qui a viré au voyage organisé, un safari… C’étaient les Journées du patrimoine. Le tour operator, quatre bus bondés, les guides, 200 personnes sur liste supplémentaire, les autocollants, les T-shirt, les sous-bocks, les cartes postales, les magnets ! Les boites d’air du périphérique ! Un Memory ! …Tout s’est acheté, tout s’est vendu. Déferlement du tourisme de masse. Le barnum !

Pendant toute cette montée, jets de goodies dans la salle : ruée des enfants sur les objets que les parents récoltent.

Imaginez sur cette terre les milliers de touristes, les constructions nouvelles, le combat ancestral des sédentaires contre les nomades. Cette terre deux fois conquise, une fois par l’asphalte et une fois par la masse. Deux fois soumise, une fois par la technique, une autre fois par le tourisme ? Cette terre comme toute la Terre ? Cette terre qui tourne en ellipse, elle pourrait être à ce point foulée que nous ne saurions plus vivre avec ?

SIDÉRATION GÉNÉRALE

Musique – sons lancinants de guitare et d’harmonica joués par deux Stalkers.

Dans un chuchotement.

Et ça recommence… toujours tout y recommence…
Héritiers du choc pétrolier et poussés sur les bas côtés, nous braconnons en bord de route. Nous habitons torves, courbes, rusés, Filles de la friche et Indiens de la ZAC, traçant à nos pieds les forces vives du cercle, nous rendons au périphérique intérieur la terre qu’il nous a légués, par cette œuvre collective, transitoire, éclatée, ouverte et multiple, s’adressant à chacun tour à tour ignorant, savant, indigène, occidental, poète, touriste, automobiliste, artiste, technophile, marcheur…

une œuvre mouvante… puisque la terre est notre périphérique… et que ni la Terre ni le Périphérique ne nous attendent.

Et pourtant, ils tournent.

Eppur’, si muove !

Les traces dessinées au sol sont élevées au dessus de la foule.

Plus d'information sur “Périphérique intérieur“, paru au mois de novembre 2014 aux éditions Wildproject

Le Tour Operator

« Jamais tourner en rond ne vous aura paru aussi déroutant » : tel est le mot d’ordre de cette expérience inédite de l’espace urbain en forme de voyage organisé.
Revisitant les codes du Tour operator, cette animation du collectif Urbain, trop urbain propose un circuit complet du périphérique toulousain en bus Linéo de Tisséo (opérateur de transports publics), avec visite guidée depuis ce bus : une lecture du paysage urbain des marges, nourrie par la pratique de la marche artistique et une réflexion poétique menée sur le rôle de la déambulation urbaine.

Performance du 20 septembre 2014, photos © Saada / Schneider Une boutique de souvenirs se pose dans ce décor de « tourisme alternatif » à destination du grand public, l’occasion aussi pour le collectif de créer de nombreux goodies en mobilisant les ressorts de la culture populaire et du marketing touristique.

LES GOODIES : les tshirts, le memory, le magnet, les sous-bock, le marque-page, les sérigraphies, le plan-guide, l’autocollant, la boîte d’air et...
les cartes postales : Les intérieures, Les autonautes, Les réverbères, Les encres, L’herbier, Les monumentales, Les détournées.


Les performances

L’itinérance n’est que passagère. Mais longtemps au retour les images
tournent encore, les images, les sons et les phrases qui se déroulent au bord
de l’asphalte. Comment partager ce monde étranger et pourtant familier ?
Deux formes proposées ici pour se faire embarquer, en live…

Affichez la fiche technique Affichez la fiche technique

TÉLÉCHARGEZ CI-CONTRE LES FICHES TECHNIQUES
DES PERFORMANCES PROPOSÉES PAR LE COLLECTIF URBAIN, TROP URBAIN. POUR UN RENSEIGNEMENT, POUR UNE PROGRAMMATION,
ÉCRIVEZ-NOUS ! Nous écrire


L’homme habite avec son chien face à la Garonne. Une villégiature idéale,
pourtant cachée de tous ou presque... Ici, la vie s’écoule immobile, tandis
que de part et d’autre, rien ne reste en place, tout s’agite et tous transitent.
***

Ce film a reçu le premier prix à la création lors du concours Archi’court 2014,
organisé par le CAUE 31 et le CMAV, sur le thème "Voisiner, un mode d'emploi".


Le Strip du périph’

Périph’Strip, une œuvre éclatée, avec élans collectifs et cheminements singuliers, oui. Mais le constituant de la bande des Stalkers, il est là : le strip de Malenfer, qui donne corps aux ombres un jour promenées sur la page d’un monde encore inexploré… à découvrir en épisodes.


Le collectif

Le collectif

Portrait ©Patrice Nin, de gauche à droite: Matthieu Duperrex, Sophie Léo,
Jean-Yves Bonzon, Uttarayan,
Claire Dutrait, Frédéric Malenfer Plus

Dirigé par Claire Dutrait et Matthieu Duperrex, Urbain, trop urbain se propose depuis 2010 de saisir les métamorphoses actuelles de la ville par des pratiques artistiques et culturelles résolument subjectives, qu’elles soient poétiques ou réflexives. Par des parcours documentés par du texte, du son et de l’image, par des lectures de ville et d’ouvrages sur les villes, de la veille numérique et de l’analyse architecturale, le collectif propose des regards multiples sur la ville et ce qui la dépasse aujourd’hui, l’urbain.

Le collectif Urbain, trop urbain est à géométrie variable selon les projets : il prend la forme d’ateliers créatifs ou d’accompagnement d’écriture à la recherche de perspectives neuves sur la ville, que ce soit des mégapoles étrangères ou des espaces urbains européens.

Littérature & critique, photographie, vidéo, botanique, dessin, peinture, graphisme, urbanisme... Le projet Périph’Strip dont le livre Périphérique intérieur est issu, a engagé de façon régulière six personnes, toutes membres du collectif Urbain, trop urbain : Matthieu Duperrex, Claire Dutrait, Jean-Yves Bonzon, Sophie Léo, Frédéric Malenfer et Uttarayan.


Matthieu Duperrex | dans Périphérique intérieur, au texte et à la photo
Philosophe de formation, Matthieu Duperrex se consacre essentiellement à l’animation du collectif Urbain, trop urbain et aux écritures, notamment numériques.
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Claire Dutrait | dans Périphérique intérieur, au texte
Claire Dutrait forme des enseignants en langue et langages (ESPE, Université Toulouse 2), chante, dit des textes, et pratique l’écriture en lien avec l’espace urbain : chroniques, enquêtes, expériences d’écriture collective et performances poétiques…
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Jean-Yves Bonzon | dans Périphérique intérieur, à la photo et au texte
Graphiste, photographe, musicien, Jean-Yves Bonzon se plait à varier les modes d'expression. Marcheur psychogéographique avec Urbain, trop Urbain, il plante des décors sonores à la guitare électrique lors de performances collectives, et notamment les Légendes périphériques.
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Sophie Léo | dans Périphérique intérieur, à la photo et au texte
Photographe arpenteuse, Sophie Léo explore différents territoires, en tentant d’en montrer ce qui s’y joue de manière sensible, tant du point de vue de l’habitat humain que de la construction d’un paysage. Elle pratique aussi l’écriture.
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Frédéric Malenfer | dans Périphérique intérieur, aux encres
Artiste plasticien, peintre, dessinateur, illustrateur pour la presse et l’édition, Frédéric Malenfer intervient aussi en tant que performeur dessinateur durant les concerts, les spectacles de cirque, et de danse contemporaine.
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Uttarayan | dans Périphérique intérieur, au dessin
Artiste plasticien, dessinateur, Uttarayan œuvre à la mise en forme d’un abécédaire borgésien de l’urbain, par le stalking, par l’épuisement de ses « espèces d’espaces ». Les dessins, les pliages et montages vidéo constituent sa grammaire.
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